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Par Ramiro Olivier
De la Page du MST
Le Théâtre SESC Pompéia a présenté une importante pièce théâtrale sur l’histoire de l’Amérique Latine ce 13 novembre 2012. A cette mise en scène de Sérgio de Carvalho, “Révolution de l’Amérique du Sud”, écrite à l’origine par le dramaturge Augusto Boal dans les années 60, ont pris part le groupe de théâtre de Sao Paulo « Compañia do Latão » et le Collectif de Culture du Mouvement des Travailleurs Sans Terre, en plus d’invités spéciaux comme João Pedro Stedile et Nelson Xavier.
Le spectacle raconte l’histoire du prolétariat et l’espoir d’une révolution socialiste au Brésil, au cours de la période du coup d’État militaire de 1964. Avec ses “touches” de comédie et de drame l’inteprétation rend vie à toute une littérature politique, avec ses scènes de famine, misère, travail esclave, parmi les différentes formes d’oppression qui étaient vécues par les ouvriers dans les années 60.
Le Mouvement des Sans Terre, avec son collectif de culture, participe au spectacle de manière particulière, notamment dans la personne de João Pedro Stedile, faux Ange déguisé en bonne personne mais qui dans la réalité représente les grandes corporations mondiales engrangeant des royalties sur les produits consommés par les travailleurs.
Sous la houlette du curateur et metteur en scène Sérgio de Carvalho et de la psychanalyste Cecília Boal, veuve d’Augusto, ce cycle “Le Pompéia raconte Boal” a pour but de mettre à jour les idées et les concepts formulés par le dramaturge. « Plus que rendre hommage, l’objectif est de faire du travail de Boal un outil pour les artistes d’aujourd’hui » explique Carvalho pour qui « les rencontres ont aussi été conçues en pensant à rapprocher différentes générations ».
Pendant le cycle qui court jusqu’au 13 décembre 2012, les oeuvres les plus marquantes sont abordées, ainsi que certaines découvertes récentes dans les archives de l’artiste, aujourd’hui conservées par l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ). Après avoir risqué de quitter le pays la collection Boal aujourd’hui archivée à Rio de Janeiro, est en cours de classement et sera soumise sous peu à des opérations de digitalisation et d’organisation.
Reconnu internationalement, Augusto Boal occupe une place unique dans le théâtre national. En 1960, il a révolutionné la scène à la tête du Teatro de Arena. Il a transformé les traits de notre dramaturgie et a conçu une méthodologie de travail connue comme Théâtre de l’Opprimé, qui parcourt encore le monde entier. Pour tout cela ce metteur en scène et théoricien mérite tous les honneurs et tous les hommages.
Source : http://www.mst.org.br/Coletivo-de-cultura-do-MST-e-Cia-do-Latao-encenam-peca-de-Boal
Traduction du portugais : Thierry Deronne
URL de cet article : https://mouvementsansterre.wordpress.com/2012/11/22/le-collectif-de-culture-des-sans-terre-et-la-compania-do-latao-mettent-en-scene-une-piece-de-boal/
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Nous présentons le documentaire réalisé par les étudiants diplômés du Cours d’Éducation Rurale de l’Université Fédérale de Paraíba (UFPB), consacré à l’unité productive Zumbi dos Palmares, municipalité de Mari, État de Paraíba. Le récit porte sur la lutte pour la terre, quelques unes des conquêtes de cette communauté agricole et un peu de l’histoire de l’école de Zumbi dos Palmares.
Réalisation:
Leidson F. Martins – Éducation Rurale /UFPB
Kamila Karine dos S. Wanderley – Éducation Rurale/UFPB
Camila dos Santos Rocha – Éducation Rurale /UFPB
Rivamberg Virgulino – Éducation Rurale/UFPB
Nous publions également le reportage vidéo produit par la FASFI Brésil, qui veut alerter l’opinion sur le droit à la terre, au logement et à une vie digne, du point de vue des enfants qui grandissent dans une zone marquée par les conflits de la réforme agraire, à Felisburgo (Minas Gerais). Il s’agit de l’unité productive « Terre Promise » (Terra Prometida) où s’est produit le Massacre de Felisburgo.
Sources : http://www.mst.org.br/Documentario-narra-a-historia-do-assentamento-Zumbi-dos-Palmares-na-Paraiba et http://www.mst.org.br/node/13985
URL de cet article : https://mouvementsansterre.wordpress.com/2012/10/19/videos-documentaire-sur-lhistoire-de-lunite-de-production-zumbi-dos-palmares-paraiba-et-reportage-sur-la-lutte-de-lunite-terra-prometida-minas-gerais/
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20 juillet 2012
Par Pepe Pereira dos Santos,
De la Page du MST
http://www.mst.org.br/node/13646
Depuis le 7 juin 2012, plus d’une centaine de familles de la municipalité de Timbó Grande, sur le plateau nord de l’État de Santa Catarina, occupent une zone d’environ 110 alqueires (1 alqueire = 4,84 hectares) dont la multinationale Terra Master détient les papiers. Il s’agit d’u dixième d’une aire de plus de 1000 alqueires que la même compagnie a rachetés à la municipalité pour planter du pin.
Timbó Grande compte une population de quasi 8 mille personnes qui dans leur grande majorité travaillent sur les terres d’entrepreneurs du pin ou du bois en général qui exploitent ces terres et la population depuis l’époque de la Guerre du Contestado (1). En échange de nombreuses heures de travail réparties en tours de jusqu’à 24 heures par jour, les habitants et les habitantes de Timbó Grande perçoivent un peu plus de 1 (un) salaire minimum par mois, qui doit garantir le revenu de la famille.
Composées fondamentalement de paysans sans terre descendants des métis qui ont lutté pendant la guerre du Contestado, les familles du campement ont vu des générations entières se faire expulser de leurs terres mais en même temps ont appris la valeur de la résistance, de la lutte et de l’organisation.
De deux réserves de Santa Maria – Timbozinho et Perdizes Grandes – sont nées les bases du campement “Fils du Contestado MST-SC”-. En moins de quarante jours d’occupation nous avons construit de manière collective un centre d’où fonctionnera l’école itinérante de la 1ère à La 5ème année d’enseignement fondamental, selon la méthode pédagogique de l’éducateur Paulo Freire, reconnu et respecté dans le monde entier. Nous avons aussi commencé l’alphabétisation des jeunes et des adultes et l’école offrira d’autres activités de formation dans le campement.
Parmi les acctions qui ont mobilisé les familles durant la dernière semaine : la construction de viviers pour les unités productives de la région, avec un chauffage construit également de manière collective; des formations sur la santé priorisant le thème des herbes médicinales ; des ateliers sociopolitiques pour mieux comprendre la lutte pour la terre, pour la réforme agraire et pour la transformation de la société. Nous avons conclu ce cycle avec une journée consacrée à la culture, une présentation théâtrale (d’un groupe local) sur la Guerre du Contestado, en plus de films sur les luttes du Mouvement des Sans Terre et des musiques d’accordéonistes et de guitaristes de la région.
Le collectif de jeunesse qui s’organise à l’intérieur du campement participe intensément à toutes ces activités. Comme tout est en mouvement nous nous préparons pour garantir que l’INCRA prenne les mesures pour faire appliquer les décisions de la justice agraire de Santa Catarina et que les familles du campement « Filhos do Contestado » reçoivent définitivement leurs terres vers la fin du mois d’octobre.
(1) La guerre du Contestado (guerra do Contestado en portugais), de manière générale, fut un conflit armé entre les populations métisses et les représentants du pouvoir brésilien, entre octobre 1912 et août 1916. Ce conflit eut lieu dans une région aux confins des États brésiliens du Paraná et de Santa Catarina et de l’Argentine, riche en bois et en yerba maté. La guerre du Contestado tire ses origines de conflits sociaux latents, fruit des doléances des populations locales de caboclos, notamment vis-à-vis de la régularisation de la propriété de la terre.
Traduction: Thierry Deronne
Source: http://www.mst.org.br/node/13646
URL de cet article: https://mouvementsansterre.wordpress.com/2012/07/25/les-fils-du-contestado-en-lutte-pour-la-reforme-agraire/
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Da Página do MST
Le documentaire “Luiz Poeta, une histoire de 103 ans” sur la vie de Luiz Beltrame, un paysan et poète qui milite dans le Mouvement des Travailleurs Sans Terre, participe au concours latino-américain Caixa de Curtas, dont l’objectif est de “diffuser et valoriser la production des talents de l’Amérique Latine, ouvrant un espace de projections, de diffusion et de distribution de leurs travaux”. Ce portrait de 12 minutes est disponible sur la page du concours pour ceux qui veulent voter. Pour regarder ce documentaire réalisé par Bruno Benedetti, Fábio Eitelberg, Patrick Torres, Pedro Biava et Rafael Stedile, cliquez ici.
Filed under: Agro-écologie, Histoire, Lutte, Occupation de grandes propriétés et mise en production, Organisation, Production, réforme agraire, souveraineté alimentaire, violations des droits humains par l'agrobusiness
Le Mouvement des Sans-terres du Brésil est un des plus grands mouvements paysans du monde.
Issu des luttes paysannes existantes au Brésil depuis le début de la colonisation, le MST lutte pour la récupération de la terre afin de rompre avec la profonde injustice générée par le modèle d’agriculture industrielle et par la concentration des terres qui sont à l’origine de l’insécurité alimentaire du pays.
Dans ce documentaire court métrage, nous entrons dans l’univers d’un campement du MST et des membres du mouvement nous expliquent leur lutte et leur projet de société.
http://documentairesemences.blogspot.com/
URL de cet article: https://mouvementsansterre.wordpress.com/2012/07/07/video-un-documentaire-pour-comprendre-le-mouvement-des-sans-terre/
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mardi 26 juin 2012, mis en ligne par Dial
Karthala, 2012
collection Signes de temps
ISBN : 978-2-8111-0707-9
344 pages, 29 euros
Préface de Luc Boltanski.
Quatrième de couverture
Le Brésil, un pays immense, grand comme quinze fois la France, compte des exploitations agricoles qui peuvent dépasser les 100 000 hectares. Certaines peuvent reposer sur de faux titres de propriété. À côté d’elles, des milliers de paysans « sans terre » sont chassés de leur lopin par les hommes de main de gros fermiers et sont contraints de migrer dans les favelas (bidonvilles) de famine.
Le Mouvement des Sans Terre (MST) organise ceux qui veulent retrouver leur dignité en « occupant » des morceaux de ces milliers d’hectares souvent laissés en jachère. Ils y créent des « exploitations coopératives » pour nourrir leurs familles, avoir les moyens d’instruire et d’éduquer leurs enfants, c’est-à-dire de reprendre le goût de la vie.
Le livre de Susana Bleil, elle-même brésilienne et aujourd’hui maître de conférences à l’Université du Havre, est la reprise pour un plus large public de sa thèse en sociologie soutenue en mai 2009 à Paris (EHESS). Elle y retrace l’occupation d’une terre par seize familles Sans Terre. Elle en décrit les références lointaines, tant spirituelles (tout un courant de l’Église catholique du Brésil), avec les grandes figures qui l’ont porté – les évêques Pedro Casaldáliga et Helder Câmara, le théologien franciscain Leonardo Boff, le dominicain frei Betto –, que politiques (les méthodes d’analyse marxiste plus que l’adhésion au matérialisme historique) et même pédagogiques (celle de Paulo Freire).
Sur les années 2000 à 2003, elle suit l’évolution de cette communauté humaine organisée en coopérative agricole (COPAVI), qui gagne progressivement la confiance des habitants de la ville voisine, au début hostiles à leur occupation. Elle termine par l’analyse du sens quasi religieux, bien que nettement sécularisé, de la mística, lors de la fête du dixième anniversaire de leur communauté. Il s’agit en effet, à travers la mística, de « faire mémoire » au sens fort du terme, entre eux et avec tous les amis venus les rejoindre à cette occasion, au terme de ces dix ans de galère et finalement de victoire.
Table des matières
Préface de Luc Boltanski, p. 7
Sigles, p. 13
Introduction, p. 15
Le contexte rural des années 1960-1980, p. 16
La singularité du MST et des militants Sans Terre, p. 17
Un assentamento des Sans Terre organisé autour d’une coopérative agricole, p. 20
La méthode de recherche : entre la voix et le regard, p. 22
Un sujet encore méconnu du public français, p. 23
PREMIÈRE PARTIE
Constituer la concentration de la terre en problème public
1. Force et violence des hiérarchies sociales, p. 29
L’affaire Southall : quand l’État aide les riches, p. 31
La rhétorique de la haine, p. 32
Supprimer aux Sans Terre leur humanité : le pouvoir des mots, p. 33
La persistance des antagonismes sociaux, p. 38
Racines du pouvoir et de la violence illimités des propriétaires terriens, p. 41
L’usage de la terre : la riche plantation et la roça misérable, p. 42
L’accès à la terre : un droit réservé aux « hommes bons », p. 43
Vivre dépossédé de soi, p. 46
L’esclavage et son héritage : le « désordre » éthique et moral, p. 47
Rapport du frère dominicain Xavier Plassat, p. 50
Le stigmate du travailleur rural : bête, incapable, paresseux
et analphabète, p. 52
Jeca Tatu : mythe et réalité de la race dégénérée, p. 52
Le choc culturel des colons européens : « Nous ne sommes pas des esclaves ! », p. 57
2. L’engagement de l’Église. Constitution d’un « public politique », p. 61
Sources lointaines, p. 62
La théologie de la libération : un engagement radical, p. 63
Le rôle des intellectuels français dans la constitution de la critique sociale, p. 64
L’engagement motivé par la foi : dévouement sacré et éternel, p. 66
Le concept de « public politique », p. 69
Témoigner de l’intolérable, p. 72
Pedro-Maria Casaldáliga : l’évêque de la liberté, p. 75
Dom Helder Câmara : l’action doit être éthique et morale, p. 81
Leonardo Boff : « Le Christ comme modèle d’action révolutionnaire », p. 87
Frère Betto : l’intellectuel de la mística de l’engagement, p. 89
La genèse d’un public politique par les Communautés de base, p. 92
La pastorale de la terre : méthode d’enquête et dénonciation publique, p. 97
Les martyrs et les assassins sont à la messe, p. 99
La propriété privée mise en question, p. 102
Annexe n° 1
Lettre de dom Pedro Casaldáliga au pape Jean-Paul II, p. 105
Annexe n° 2
Lettre de dom Xavier Maupeou au pape Benoît XVI, p. 115
3. Préhistoire et naissance du Mouvement des Sans Terre, p. 117
L’histoire d’un échec : la réforme agraire, p. 117
L’invention d’une grammaire de classe par le Parti communiste brésilien, p. 120
Les Ligues paysannes : version critique des travailleurs ruraux, p. 123
Les paradoxes politiques de la loi régularisant la propriété foncière, p. 128
Occuper, la croix et la Bible en main, p. 129
Droit à la terre et occupation, p. 131
Rattachement à un courant de l’Église, p. 133
Un événement fondateur du MST : l’encruzilhada Natalino, p. 138
De la lutte collective à un public politique, p. 146
DEUXIÈME PARTIE
L’Assentamento Santa Maria : une communauté politique
4. Quand le terrain construit le chercheur, p. 155
Le choix d’un terrain d’étude, p. 156
Condition d’insertion : « Apprivoisement réciproque », p. 157
Une confiance jamais définitivement acquise, p. 163
5. Constituer la communauté, p. 167
Fondateurs et fondations, p. 167
Le courage des pionniers, p. 167
L’incarnation du leader politique : Solange Czycza, p. 170
Une socialisation politique précoce : Célia de Sousa Soares, p. 173
Du mépris à l’engagement : Terezinha Gonçalves, p. 176
Dureté d’une vie nouvelle, p. 180
Des règles pour faire lien, p. 183
La COPAVI et le MST : une fraternité militante, p. 186
Récit d’occupation de Santa Maria, p. 188
6. L’action militante. Devenir une famille « élargie », p. 195
S’engager dans une deuxième famille, p. 199
Avoir le « collectif dans le sang », p. 204
Accepter d’être formé dans les réunions, p. 205
Manger ensemble : confirmer la communauté au quotidien, p. 208
Étendre la « famille » aux proches, p. 210
Être converti « à la cause », facteur de longévité dans la communauté, p. 214
Le « monde » qui soutient la COPAVI, p. 220
Se faire reconnaître par le village de Paranacity, p. 222
Agir selon des valeurs civiques et morales, p. 222
Le soutien de l’Église des pauvres et de la municipalité de Paranacity, p. 225
Résoudre les conflits internes avec l’aide d’un tiers, p. 226
« La lutte politique est importante… mais pas plus que la famille ! », p. 227
« Entre la règle générale et le bien-être de chaque associé », p. 230
Difficulté à sortir de la logique individualiste, p. 233
TROISIÈME PARTIE
L’utopie au quotidien
7. Une culture politique métissée. Personnalisme chrétien et socialisme, p. 243
Organiser le peuple, valoriser la personne, p. 247
Signes et marqueurs, p. 252
Valoriser la culture populaire, p. 254
Une grammaire affective au fondement de la communauté, p. 257
Faire de l’occupation un acte fondateur, p. 259
Un Che Guevara non violent, p. 261
L’utopie en acte : la coopérative, p. 265
L’œuvre de Paulo Freire : la bible du MST, p. 270
Gestation d’une pensée, p. 271
L’appropriation de la pensée de Paulo Freire par le MST, p. 277
Une école à soi, p. 280
8. L’enchantement par la mística , p. 285
Repères historiques et usages politiques des célébrations, p. 28
Le sens de la mística, p. 289
Une pratique préexistante au MST, p. 301
Une mística ratée : les limites de la participation du sociologue, p. 304
Rendre visible et sensible l’idéal et l’avenir dans le présent de l’action, p. 306
Une mística célèbre une tragédie, p. 309
De la mémoire à l’espoir, p. 310
La mémoire collective, une force pour avancer, p. 310
Le pouvoir d’imaginer un autre monde, p. 313
Conclusion Une communauté militante, p. 317
L’étoffe des cadres, p. 318
L’occupation de terre, un « rite de passage », p. 320
Les épreuves quotidiennes au sein de la COPAVI, p. 322
La régénération de l’engagement politique par la mística, p. 324
Annexe n° 3
Brasilia « ferme la bouche » de l’INCRA, p. 327
Glossaire, p. 329
Cartes, p. 333
Source: http://www.alterinfos.org/spip.php?article5608
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Filed under: Appel à mobilisation, Entraves judiciaires et politiques, Histoire, Lutte, réforme agraire
Source : http://www.mst.org.br/node/13193
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